20 mars 2015

Devenir orateur ! (grâce à M. Delhay)

(par Hédi, Kylane et Ouahid)


Monsieur Delhay, professeur à Sciences Po à Paris et dans le programme FORCCAST, forme les élèves à la prise de parole en public, pour être un bon orateur. Il nous a parlé de la posture pour être bien vu en public et avoir beaucoup plus de charisme et d'assurance.

Analyse d'une vidéo de Barack Obama


Nous avons regardé un extrait du discours de Barak Obama prononcé le 11 novembre 2008, juste après sa victoire aux élections présidentielles des États-Unis.

Voici le discours : 


Ce discours ci-dessus nous montre à quel point le silence et le bon rythme de parole peuvent avoir un excellent résultat sur l'attention du public car, pendant le silence, le public récupère l'attention qu'il peut avoir perdue avec une phrase trop longue.

Obama regarde tout le public, ce qui veut dire qu'il donne de l'attention à chacun des spectateurs et en reçoit en retour.

Enfin, Obama a une posture excellente car il se tient bien droit tout en gardant ses pieds bien ancrés dans le sol. Le président des États-Unis utilise aussi ses bras d'une façon remarquable. Tout d'abord ses bras sont tout le temps en mouvement excepté lors des silences, au cours desquels Obama regarde le public sans rien faire pendant quelques secondes. Ensuite, il utilise ses doigts pour décrire ses mots importants avec des signes.

On retrouve les mêmes caractéristiques dans le discours qu’il tient 4 ans plus tard, lors de sa victoire en 2012 : 
 



Travail de la posture


M. Delhay nous explique et nous conseille d'ouvrir les bras, d’où l'importance de faire des bons gestes afin de montrer la confiance en soi.
Voici quelques exemples de techniques permettant de dégager de l’assurance :
  • montrer du doigt,
  • éviter d'avoir des tics,
  • s’ancrer dans le sol,
  • ne pas baisser le regard,
  • laisser des temps de silence,
  • se tenir droit.


Ci-contre, voici un exemple de bonne posture (Kylane, à gauche) et de mauvaise posture (Ouahid, à droite).

  


Travail de la voix


Nous avons fait des exercices, du type travailler sa voix en faisant des sons avec la gorge, comme dire des syllabes (mais en ressortant les lèvres). Nous devions faire ceci pendant 1 minute pour bien échauffer la gorge.
Ci-dessous, un autre exercice en vidéo :


Exercice pour s'échauffer from Le Bourget on Vimeo.


Il nous a appris à faire des exercices de respiration en tenant notre dos pour que nous sentions notre diaphragme bouger. Nous avons fait ceci pour savoir comment utiliser notre temps de respiration pour parler.

Nous avons fait des prises de parole entre nous (élèves) pour savoir nous affirmer en public. Pour cela, il fallait s'affirmer de manière très distincte et ne pas bafouiller.


Nous nous sommes mis en rond puis nous avons fait des exercices de mimes et de mémoire afin d’être l'orateur qui sommeille en nous.

Mettre fin au suspense

(par Kévin)

Voici la solution de l'énigme : les élèves de l'atelier COP 21 ont été invités à participer à une conférence internationale consacrée au changement climatique.


Voici le compte-rendu qu'en a fait Kévin : 


Conférence « l’Arctique, sentinelle avancée du réchauffement climatique » à la Maison des Océans de Monaco à Paris.

"Mardi 17 mars 2015, nous, élèves de l’atelier de simulation de la COP21, sommes allés à Paris, à la Maison des Océans de Monaco, pour assister à une conférence portant sur les conséquences du réchauffement climatique dans l’Arctique.
Lors de cette conférence étaient présents le prince Albert II de Monaco, l’ambassadeur de la Norvège, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, et plusieurs députés, négociateurs, scientifiques et chercheurs.
Arrivés sur place, nous nous sommes directement installés dans l’une des salles de l’édifice après un léger contrôle de la sécurité. Une fois que nous avons gagné nos places, nous ont alors accueillis le prince de Monaco, le ministre des Affaires étrangères et l’ambassadeur de la Norvège sous un tonnerre d’applaudissements.
Puis chacun d’entre eux prit à tour de rôle la parole. L’ambassadeur de Norvège nous a expliqué l’avancement technologique que possède son pays dans l’énergie verte et son dévouement à trouver une solution lors de la COP21 de décembre face à la fonte des glaciers qui touche principalement son pays au niveau économique et social. Puis c’est au tour du ministre des affaires Laurent Fabius de s’exprimer.
Son discours nous a fait comprendre que la France était prête à signer un traité qui permettra de lutter contre le changement climatique. Il nous a fait comprendre que la France est consciente de l’urgence qu’il y a à mettre en œuvre des méthodes d’atténuation et d’adaptation.
C’est ensuite au prince Albert II de Monaco de prendre la parole. Dans les grandes lignes, il nous a fait lui aussi comprendre que Monaco est prêt à faire tout ce qu’il est possible pour éviter la fonte des glaces de l’Arctique, qui le touche profondément et personnellement. A la fin du XIXe siècle, le prince Albert Ier s’était déjà rendu dans l’Arctique. C’est aussi ce qu’a fait il y a peine un an Albert II ; il a pu constater un changement considérable au niveau de la fonte des glaces comme le prouve cette illustration montrant qu’il faut réagir au plus vite.

Comparaison de photographies prises lors des deux 
expéditions en Arctique.
Il termina son discours sur cette illustration puis lui, l’ambassadeur de Norvège et le ministre des Affaires étrangères partirent. Ce fut alors l’heure de la pause déjeuner autour d’un buffet pris en charge par un traiteur pour la Maison des océans de Monaco.
Tout au long de la seconde partie de la journée, ce fut au tour de chercheurs, scientifiques, représentants de ministères de prendre la parole pour nous exposer les raisons, les conséquences et les solutions face à la fonte des glaces et au réchauffement climatique. Nous avons eu en plus l’opportunité de pouvoir poser une question après chaque intervention. Ce qu’a fait Imène, l’une des élèves de l’atelier COP21. 

La conférence se conclut alors par l’intervention d’un des membres de l’expédition Tara.

Voici une photo qui montre parfaitement qu’il faut agir : 
désormais, nous sommes dans l’urgence 
(comparaison des températures moyennes).

Ce qu’il faut tirer de cette conférence est qu’il faut à tout prix que, lors de la COP21 de décembre, les 185 pays signent un accord pour lutter contre le réchauffement climatique et, pour l’Arctique, la fonte des glaces !"











Vous trouverez dans le document ci-dessous des phrases extraites des discours des participants : elles illustrent les enjeux de la COP 21, et leur importance pour la planète entière.

Enfin, en cliquant sur l'image ci-dessous (où vous reconnaîtrez certains visages...), vous accèderez au reportage que le journal du Conseil général a consacré à l'événement, et à la venue des lycéens à cette conférence :